HTC va mal et cela se confirme avec ses résultats financiers. En effet, pour la première fois de son existence, la compagnie taïwanaise affiche des pertes à hauteur de 101,3 millions de dollars (après impôts) pour le 3ème trimestre 2013. Ces résultats sont sans surprise et l’action est à son plus bas depuis 8 ans, mais rassurez-vous, sa valorisation est encore trop importante pour un rachat et ses résultats peuvent remonter.
En effet, le président de Beats Audio, Luke Wood, a confirmé, lors d’une interview, que sa technologie resterait dans les prochains produits du constructeur, tels le HTC One Max, concurrent des Samsung Galaxy Note 3, LG Vu 3, Xperia Z ou Lumia 1520; et «bien d’autres appareils pour cette automne». Cette déclaration peut surprendre car, hormis le One Max et le HTC Butterfly qui bien qu’annoncé ne concerne que le marché asiatique, seul le HTC Harmony nous est apparu sous forme de rumeurs. Peut-être auront nous droit à des tablettes mais vraiment rien n’a transpiré. Concernant le Harmony, il semblerait que ce mobile soit lié à la volonté de Microsoft de continuer de travailler avec d’autres partenaires que Nokia, qu’il est en passe de racheter, et vouloir l’imposer comme second choix au sein de mobiles proches du HTC One que la firme de Santa Clara apprécie particulièrement. Des discussions préliminaires seraient engagées selon Bloomberg et Microsoft pourrait accepter de réduire fortement, voire supprimer, les frais de licence liés à son OS pour que HTC pousse son système.
On pourrait même imaginer des mobiles en dual boot avec Android et Windows Phone ou encore la possibilité pour le consommateur de choisir l’OS à installer sur le mobile qu’il souhaite acheter. Reste que ce serait particulièrement compliqué à mettre en place, tant le support matériel de Windows Phone 8 semble limité comme en atteste les différents produits qui sont tous équipés des mêmes composants de base.
Toujours est-il que HTC est retombé au 8ème rang mondial lors du deuxième trimestre et que Windows Phone ne détient qu’un peu moins de 4% du marché mondial (9% en Europe), ce qui n’incite pas à l’optimisme si HTC devait se contenter de ce marché pour remonter la pente.