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Test du Samsung Galaxy J8 (2018) : un bon numéro

Le Galaxy J8 (2018) est le plus « haut de gamme » de la série J de Samsung.

En ce début du mois d’avril 2019, il est possible de le retrouver légèrement en dessous de la barre des 210 euros TTC.

La version de ce smartphone qui est testée ici porte la référence SM-J810Y/DS.

Le 8 est un chiffe qui semble porter chance au constructeur sud-coréen puisque les Galaxy S8 et Galaxy A8 (2018) sont d’excellents smartphones. Qu’en sera t’il de ce Galaxy J8 (2018)?
C’est ce que nous allons voir ensemble tout au long de cet article de test.

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1. Esthétique : un appareil agréable en main

Le Galaxy J8 (2018) reprend en grande partie tous les codes stylistiques du Galaxy A8 (2018).
Mais la ressemblance s’arrête là.
En effet, si l’enveloppe du dernier cité allie dos en verre et contours en métal, celle du Galaxy J8 (2018) doit se contenter de polycarbonate de bonne qualité.

L’appareil est très agréable à prendre en main mais s’avère légèrement glissant. Il faudra donc le tenir fermement.
A noter que l’exemplaire de couleur noire que j’ai eu le plaisir de tester attire bien les poussières.

Et puisque nous parlons couleurs, notez que ce Galaxy J8 (2018) existe également en Lavande et en Doré.

A l’avant, nous retrouvons un écran 2.5D de 6,0 pouces occupant la façade à hauteur de 75,8%.
Celui-ci est protégé par une vitre Corning Gorilla Glass.

L’afficheur est surmonté d’un écouteur, d’un capteur de proximité et d’une caméra frontale accompagnée d’un flash LED.
Pas de LED de notifications donc et pas de capteur de luminosité.
Pas de touches Android sensitives non plus. Celles-ci étant intégrées à l’écran, elles sont donc tactiles.

Sur la face arrière, on retrouve un module photo à 2 capteurs placé à la verticale accompagné d’un flash LED.
Plus bas, un lecteur d’empreintes digitales de forme rectangulaire, la marque Samsung et le logo de certification CE.

Le flanc gauche accueille les touches de volume ainsi que 2 tiroirs. Le premier sert à recevoir une première carte nano SIM, et le second un carte nano SIM et une micro SD.

Le côté droit fait quant à lui place à la grille du haut-parleur et au bouton d’allumage.

Si la tranche supérieure est vierge de tout orifice, à l’opposé on note la présente d’un port micro USB, d’une entrée micro (la seule) et d’un port mini-jack.

  • Dimensions : 159,2 mm de long x 75,7 mm de large x 8,2 mm d’épaisseur | Poids : 177 grammes

2. Image et son : du Super Amoled

Un des points forts de ce smartphone, c’est son écran Super Amoled Infinity Display au ratio 18.5:9.
Même si on aurait préféré avoir une définition Full HD+, l’afficheur en HD+ offre une très belle image.

Les couleurs son chatoyantes, les angles de vue sont largement ouverts, les contrastes sont infinis et les noirs sont très profonds.
Plusieurs modes d’affichage sont proposés et chacun y trouvera son compte.
La luminosité de plus de 500 cd/m² est plus qu’honorable et un mode extérieur est même proposé.

Comme vous l’aurez compris, on prendra plaisir à regarder des vidéos sur un tel écran.

Le son diffusé par le haut-parleur principal est clair et puissant (104 db constatés à la sortie).
L’écoute au casque reste agréable, mais ça manque un peu de basses!
En appel, le son restitué par l’écouteur est tout à fait satisfaisant. On comprend bien son correspondant.

  • Ecran : 6,0 pouces (Super Amoled) avec une résolution de 720 x 1480 pixels, soit donc une densité de 274 ppp.
  • Son : jack 3.5 et haut-parleur mono. Écouteur classique

3. Performances : suffisantes

Le Galaxy J8 (2018) n’a pas l’ambition d’être un avion de chasse, mais il est quand même capable de faire tourner toutes les grosses applications et les gros jeux 3D présent sur le Play Store.

Lors de mon test, PUBG mobile s’est lancé en qualité graphique basse et s’est montré tout à fait jouable.

Face à nos benchmarks habituels, le terminal a obtenu près de 70.000 points sur Antutu et à dépassé les 7800 points sur 3D Mark (Ice Storm Extreme).

Pour arriver à de tels scores, le Galaxy J8 (2018) peut compter sur un processeur 8 cœurs de marque Qualcomm et sur 3Go de RAM.

Pour le stockage, on a droit à 24Go réellement utilisables que l’on pourra facilement étendre par une carte micro SD (+512Go), sans pour autant sacrifier le second emplacement SIM.

  • Antutu Benchmark (v7.1.5) : 69.742 points | 3D Mark (Ice Storm Extreme) : 7888 points
  • Processeur : Octa-core Qualcomm Snapdragon 450 cadencé à 1,8GHz | Mémoire vive : 3Go  | Processeur graphique : Adreno 506
  • Mémoire de stockage : 32Go de mémoire qui se transforme en 24Go lors du premier démarrage.

4. Connectivité : plutôt complète

Le Galaxy J8 (2018) est bien sûr doté d’une connexion 4G LTE, ici de catégorie 6 (300 Mbps en download), embarquant les bandes B20 (800 MHz) et B28 (700 MHz).
Bien évidemment, on a aussi de la 2G et de la 3G+.

A côté de cela, comme sur tout smartphone digne de ce nom, on dispose du pack des autres connexions que sont : le WiFi (b/g/n), le Bluetooth (4.2), le (A)GPS/Glonass/BDS, la radio FM, un port micro USB 2.0 (OTG), un port mini-jack, 2 emplacements SIM, un slot micro SD, etc.
Pas de NFC sur la version de test.

Les accroches réseau sont bonnes, que ce soit en 2G, en 3G, en 4G ou en WiFi.
Pour le GPS (seul), dans une cour de copropriété urbaine, il aura fallu 10 secondes au Galaxy J8 (2018) pour obtenir un premier fixe (11 satellites).

Au niveau des sensors, on a bien un accéléromètre, un capteur de proximité, mais pas de capteur de luminosité, pas de gyroscope et pas de boussole.
Mais la bonne nouvelle, c’est la présence d’un lecteur d’empreintes digitales qui fait bien son travail.
Le terminal peut également être déverrouillé via la reconnaissance faciale, mais cette dernière est basique et ne sera pas efficace dans un endroit sombre.

  • DAS (Débit d’Absorption Spécifique) : 0,574 W/kg. C’est un score tout à fait correct pour un mobile sorti en 2018.

5. Système d’exploitation : un Android à la sauce Samsung

Le Galaxy J8 (2018) est animé par la version Oreo 8.0 d’Android sur laquelle le constructeur a appliqué sa surcouche Samsung Experience 9.0.

Nous sommes donc ici sur une interface customisée avec des icônes relookées et une organisation propre au fabricant sud-coréen.

Par contre, on a bien un tiroir des applications que l’on peut dérouler d’un mouvement du doigt du bas vers le haut de l’écran.

Ce dernier peut être personnalisé à votre guise avec des thèmes et des fonds d’écran supplémentaires.

Lors de la première mise en route du smartphone, vous avez le choix d’installer ou pas le pack des applications Samsung.
Par contre, les applications Microsoft sont installées d’office et il est impossible de les désinstaller.

On a également des applications liées à des partenaires, telles que Facebook.

Notez que la fonction Always On Display n’est pas disponible sur ce smartphone.
C’est un peu dommage, d’autant plus qu’on ne dispose pas de LED de notifications et que la technologie Super Amoled l’aurait permis.

  • Système d’exploitation : Android Oreo 8.0 | Surcouche : Samsung Experience 9.0

6. Usage : une bonne autonomie

Passons ici tous les usages de base d’un smartphone et focalisons-nous plutôt sur les deux aspects qui permettent encore aujourd’hui de distinguer les différents smartphones entre eux : la qualité photo et l’autonomie.

A l’arrière du mobile, on trouve un module photo à double capteur : un objectif principal de 16 mégapixels ouvrant à f/1.7 et un second capteur de 5 mégapixels ouvrant à f/1.9 destiné à mesurer la profondeur de champ.

Dans un environnement bien lumineux, le capteur principal arrive à tirer son épingle du jeu et à fournir des clichés de qualité satisfaisante.

Les photos réalisées en mode Bokeh sont également plutôt réussies.

Notez que l’APN principal est capable de filmer en 1080p à 30 FPS.

A l’avant, c’est un simple capteur de 16 mégapixels ouvrant à f/1.9 qui officie. Il est accompagné d’un flash LED et permet de réaliser de beaux autoportraits.

C’est surtout du côté de l’autonomie que ce Galaxy J8 (2018) excelle.
En effet, dans le cadre d’une utilisation mixte raisonnable, le terminal tiendra presque 2 jours avant de demander à être rechargé.

Par contre, ici pas de charge rapide. Il faudra faire avec le chargeur de 5V-1A fourni dans la boîte et donc patienter environ 3h10 pour que le mobile soit complètement rechargé.

Une vidéo YouTube de 60 minutes (toutes connexions allumées, son à 50%, luminosité à 50%) aura consommé 14% de l’énergie contenue dans la batterie.
C’est nettement mieux que les 20% habituellement constatés.

  • Double appareil photo dorsal :  16 + 5 mégapixels
  • Batterie : Fixe de 3500 mAh.

En conclusion : une concurrence féroce

Le Samsung Galaxy J8 (2018) est un bon smartphone auquel on n’a pas grand chose à reprocher.

Nous sommes en présence d’un appareil à la qualité de fabrication irréprochable, agréable à prendre en main et doté d’un très bel écran.

Les performances sont suffisantes pour faire tourner la majorité des grosses applications et des jeux 3D présents sur le Play Store et l’autonomie est très bonne.

Côté connectivité, on a l’avantage de pouvoir disposer de 2 emplacements SIM et en plus d’un slot micro SD. Donc de 3 emplacements au total sans devoir faire un choix.
En plus, on dispose ici de la B28, la bande des 700 MHz en 4G LTE.

Du côté des points négatifs, on pourra déplorer l’absence de boussole et de gyroscope.

Pour le reste, tous les indicateurs sont au vert.
Reste qu’aujourd’hui, en 2019, Ce Galaxy J8 (2018) se trouve en face d’une concurrence chinoise très énervée (notamment Xiaomi pour ne pas le citer) qui, à 200 euros propose des smartphones aux performances nettement plus élevées que celles de notre J8.

En conclusion de cette conclusion, je dirai donc que dans l’absolu le Samsung Galaxy J8 (2018) est un bon smartphone, mais qu’à ce niveau de prix la concurrence en offre plus.

Galerie photos :

Au sujet de : Alex pour Top For Phone

Je suis passionné par les téléphones mobiles et d'ailleurs, je les collectionne! Mon second hobby : les voitures miniatures.

5 commentaires

  1. Sûrement le dernier J sorti par Samsung qui a pris la décision de sortir que des A serie qui partent du plus bas de gamme (positionnement de la série J) pour arriver aux moyen haut gamme.

    En soit ce n’est pas un mauvais phone car il propose de nombreux fonctionnalités et Samsung est le seul qui propose un écran Amoled dans cette gamme de prix ce qui est leur plus gros avantage. Mais apparemment cela se fait au détriment d’autres éléments de la config comme le soc et la mémoire en dessous de ce que propose la concurrence.
    Samsung semble avoir compris le problème et a décidé de soustraiter la fabrication des nouveaux série A (qui remplacent les J aussi) pour avoir des prix plus agressif mais cela ne se fait pas sans concession. Et je trouve que certains de ces nouveaux serie A ne sont pas aussi réussi.

    • Peut être pas le dernier modèle de la gamme J puisque les rumeurs parlent d’un futur Galaxy J9+.

      • Ils ont un double discours alors
        Ou celui était prévu depuis un moment alors autant le sortir.
        Mais j’ai un doute sur une disponibilité en Europe étant donné ses spec qui viendrait concurrencer d’autres phones de la marque positionné plus HDG.
        Et on sait que Samsung nous ont habitué à ne pas les commercialiser du moins chez nous ce type de phones.

  2. Peggy De Poortere

    S’ avais vous pourquoi le J8 ce trouve uniquement en achat sur internet ( amazon cdscount …) on le trouve pas dans les boutique habituelle .merci

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